Aujourd’hui je voudrais vous parler de Homeland, une série que je viens de découvrir. Ayant entendu parler de celle-ci via twitter et via plusieurs sites d’actu séries, j’ai eu envie de voir d’un peu plus près ce que cette série avait dans le ventre.
Pourtant au début, j’étais loin d’être conquise, le pitch me paraissait plutôt chiant :
Carrie Mathison, un agent de laCIA, croit que Nicholas Brody, un marine américain retenu captif par Al-Qaida comme prisonnier de guerre depuis 2003 et libéré lors d’une opération commando en 2011, a rejoint l’ennemi et pose aujourd’hui un risque important pour la sécurité nationale. Mathison va alors épier les moindres gestes du Marine, voyant dans chaque expression de ses traumatismes un signe possible de sa trahison, nourrissant l’obsession maladive de l’agent de la CIA…
Homeland : un début de série plutôt chiant ?
Et en effet les 6 premiers épisodes quoique bien réalisés ne m’avait pas transporté et je commençais à me lasser. Pendant ces 4 premières heures de la série, on ne fait qu’assister à la « traque » de Carrie dans le but de prouver la culpabilité de Brody. Brody se cache toute la journée dans un coin, Brody participe à l’appel à la prière musulman, Brody est parano, Brody a des flash de sa captivité qui ne collent pas avec ce qu’il a raconté lors des débriefs à son retour chez lui. Au final tout est fait pour que l’on pense que celui-ci est un coupable qui cache très très bien son jeu et on pense que l’intérêt de la série sera de découvrir ce qu’il va faire et quand. Concernant les autres persos, Carrie passe pour une folle furieuse la moitié du temps et pour une tête à claque l’autre moitié. La femme de Nick se révèle être le personnage le plus chiant de l’histoire des séries fait d’un vide intersidéral et aussi punchy qu’une boîte de nouilles chinoises. Ses enfants sont deux stéréotypes ambulants : l’ado rebelle qui fume et boit avec ses potes et le petit dernier tout calme, qui va bien finir par péter un sérieux plomb une fois l’adolescence arrivée. Rien de bien fifou donc et j’allais laisser tomber…Quand j’ai vu l’épisode 7!
L’épisode 7 : où comment on te retourne une série chiante en deux coups de cuillère
L’épisode 6 finissait sur un cliff plutôt intéressant : Carrie qui s’envoie en l’air dans un parking avec le gars qu’elle pense être un terroriste. Fait intéressant qui nécessiterait une analyse psy mais passons. Puis vient l’épisode 7 et le pseudo week-end en amoureux entre Carrie et son casse croûte terroriste. Tout l’épisode nous ballade entre un paradoxe plutôt intéressant entre suspicions et réels débuts de sentiments.
Puis vient la confrontation finale de l’épisode où on pige que le comportement bizarre de Nick était en fait purement due à la honte. Que Carrie-tête à claque s’est planté en beauté et que le deuxième soldat (Tom) est en fait le fameux « américain retourné » de notre intrigue. Le doute est définitivement là, il est pas censé être mort lui ? Carrie comprend sa connerie et réalise qu’elle a des sentiments pour le rouquin et lui pour le coup assure en l’envoyant balader. Et oui fallait réfléchir avant !
Au final il aura fallu 7 épisodes soit près de 5h de glandage devant la télé pour que je trouve un intérêt à cette série et pour le coup je suis plutôt enthousiaste quant à la suite que je vais m’empresser d’aller voir !
Dites quand même histoire de, je suis pas la seule qui n’avait rien vu venir non?