En cette période de l’année ce n’est pas la gastro, l’arrivée du printemps ou encore les nouvelles collections en magasin qui occupent les parents d’enfants de 3 ans, c’est l’inscription à l’école. Maintenant que le gigot est cuit, démoulé et qu’il a fait un pas vers l’autonomie, il est temps de l’inscrire en maternelle.

Personnellement, mon état émotionnel à l’idée de voir la gosse entrer à l’école se situe entre ça :

Et ça :

Non parce que la petite enfance c’est cool mais honnêtement il me tarde quand même cette entrée à l’école qui signifie normalement le grand saut dans l’enfance et la fin de la période bien reloue 0-3 ans pour les parents.

Le soucis dans notre cas étant que nous dépendons certainement de la pire école de Toulouse. Ouais ouais rien que ça. Le genre d’école qui apparaît régulièrement dans la presse pour ces cas de violences, d’insalubrités et autres joyeusetés. En bref, pas moyen que la poulette y mette un orteil. Du coup il a fallu trouver une alternative et c’est là que les choses se corsent…

Une dérogation pour une autre école publique ?

On y pensé au départ, c’était le « plus » simple en apparence. Le soucis en se renseignant un peu c’est qu’avec la nouvelle carte scolaire et les classes surchargées à Toulouse, les maires et les directeurs d’écoles sont beaucoup plus frileux à l’idée d’accorder une dérogation. En me renseignant un peu j’ai pu voir que des dérogations avaient été refusées pour des cas pourtant très valables :

  • lieux de travail des parents plus proches de telle école
  • nounou en péri-scolaire habitant à côté de l’école de la demande de dérogation

Bref dans notre cas n’ayant ni l’excuse du boulot, ni celle de la nounou ou d’un grand parent plus proche on a décidé de ne pas perdre notre temps et de chercher directement une alternative dans le privé.

Privé catholique, montessori, associatif ?

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Là encore une foule de possibilités s’est ouverte devant nous. Le privé catholique est le choix le plus « courant » mais je n’étais pas vraiment super emballée par l’idée d’imposer un enseignement religieux aussi minime soit-il surtout à cet âge là. Et puis de toute façon les écoles proches de chez nous étaient complètes depuis des mois quand j’ai commencé à me renseigner en Janvier.

J’ai ensuite visité une école Montessori. Alors oui ça a l’air génial. Les gosses sont baignés dans le multi-linguisme très tôt, les activités proposées sont vraiment chouettes et respectent le rythme de l’enfant mais entre le budget colossal (environ 500€ par mois entre les frais de scolarité et de cantine) et le fait que l’école visitée soit dans un appartement avec un tout petit extérieur nous avons aussi abandonné l’idée.

Et nous en venons donc aux écoles associatives. Il en existe de plusieurs sortes avec toutes sortes de pédagogies. Nous avons fini par porter notre choix sur une calendreta. Il s’agit d’une petite école associative inspirée de la pédagogie Freinet et les cours ont lieu en Occitan. Nous avons pu visiter l’école (qui va bientôt déménager pour un lieu encore inconnu mais c’est le jeu ma pov Lucette) et rencontrer l’équipe pédagogique et on a tout de suite été séduit par l’atmosphère et l’ambiance de la classe (classe unique 3-7 ans qui devrait compter à la rentrée entre 15 et 20 gamins maxi ! ) . Les gosses avaient l’air super heureux d’être là et ne voulaient pas repartir ce qui pour moi et quand même le gage que ça se passe bien pour les enfants.

Le dossier d’inscription pour cette petite école est donc sur mon bureau. Et la poulette y fera sa rentrée en Septembre. Je suis partagée entre une peur panique de la laisser en quelque sorte « vivre sa vie » et une grande excitation à l’idée de cette nouvelle autonomie ! La suite dans quelques mois 😉 si le sujet vous intéresse dites le moi et je viendrais vous en toucher un mot !

Bon week-end à tous et à toutes